- Première période : les simulations de combat (1980 – 1990)
- Seconde période : Street Fighter 2, et les autres (1991 – 1993)
- » Troisième période : l’arrivée de la 3D, la perfection de la 2D (1994 – 1998)
- Versus fighting 1994 – The King of Fighters 94, Virtua Fighter 2, Tekken, X-Men Children of the Atom, Killer Instinct
- Beat’em up 1994 – Armored Warriors, Alien vs Predator, The Ninja Warriors, Streets of Rage 3
- Versus fighting 1995 – Battle Arena Toshinden, Soul Edge, Street Fighter Alpha, Marvel Super Heroes, Tekken 2, Fatal Fury 3, Mortal Kombat 3
- > Beat’em up 1995 – Comix Zone, Final Fight 3
- Versus fighting 1996 – X-Men vs Street Fighter, Dead or Alive, Street Fighter EX
- Beat’em up 1996 – Die Hard Arcade, Guardian Heroes, Dungeons & Dragons Shadow over Mystara
- Versus fighting 1997 – Tekken 3, Marvel vs Street Fighter, Rival Schools, Bushido Blade, Street Fighter III
- Beat’em up 1997 et après – Fighting Force, Knights of Valour, Devil May Cry
- Versus fighting 1998 – Marvel vs Capcom, The King of Fighters 98, Soul Calibur, Virtua Fighter 3tb, Street Fighter Alpha 3
- Quatrième période : l’arcade est mort, vive l’arcade (1999 – )
Les beat’em up sont bel et bien finis. Oh, il arrive qu’il y en ait encore quelques-uns de qualité, mais à quelques rares exceptions près, il n’y aura plus rien de vraiment marquant avant 2001 et Devil May Cry. Il faut dire que le genre n’a quasiment pas bougé depuis Double Dragon, et face à la rejouabilité infinie que procure l’aspect compétitif des jeux de baston, ils lassent beaucoup plus vite.
Guardians / Denjin Makai II (arcade, Winky Soft)
Le premier Denkin Makai était un clone sans originalité de Final Fight, mais ce nouvel épisode est bien plus riche : gameplay plus complexe avec de nombreux coups spéciaux, ambiance et personnages uniques, embranchements, variété de gameplay avec des passages en rail shooter, bref, un très bon jeu.
Pretty Soldier: Sailor Moon (arcade, Gazelle)
Un beat’em up dans la veine de Final Fight, assez correct, avec une skin Sailor Moon. On notera les attaques magiques qui augmentent de puissance avec le nombre de cristaux ramassés (à la Golden Axe), et les petites animations tirées de l’anime quand on les lance.
Final Fight 3 (SNES, Capcom)
Nouveau Final Fight… encore un Final Fight. Il n’y a vraiment pas grand-chose à dire dessus, tant la formule évolue peu.
Mighty Morphin Power Rangers The Movie (SNES, Natsume)
C’est totalement honteux : pour cette version « The Movie », Natsume reprend son jeu Power Rangers de l’année précédente, change les sprites et les décors, et hop, voici un nouvel épisode. Les nouveaux graphismes ne le rendent pas meilleur, et il est toujours aussi mauvais.
Iron Commando: Kōtetsu no Senshi (SNES, Arcade Zone)
Un beat’em up dans la veine de Final Fight ou Streets of Rage dans les années 40, mais très nerveux, et avec beaucoup d’armes à ramasser. Plutôt sympathique, bien qu’assez dur avec des hordes d’ennemis en continu.
Jim Lee’s WildC.A.T.S: Covert Action Teams (SNES, Beam Software)
Un beat’em up de super héros très banal, avec la particularité d’avoir une difficulté extrêmement mal équilibrée.
Kōryū no Mimi (SNES, Vap)
Un beat’em up linéaire basé sur l’histoire du manga du même nom, que probablement personne ne connaît ici. Plutôt correct dans le genre, avec pas mal de coups possibles.
Venom / Spider-Man: Separation Anxiety (SNES / Mega Drive, Software Creations)
Par les développeurs de l’exécrable Spider-Man/Venom Maximum Carnage, voici le mauvais Venom/Spider-Man Separation Anxiety. Ecoutez, on passe d’exécrable à mauvais, voyez ça comme un progrès. Comme un étudiant qui a habituellement 2/20 et qui réussit à obtenir 5/20.
Gourmet Warriors (SNES, Fupac)
Un beat’em up assez classique dans sa structure, avec un ton humoristique ; les ennemis laissent tomber des ingrédients, et à la fin du niveau, on peut créer un plat pour récupérer de la vie avant le niveau suivant. Il serait bon si on ne mettait pas cinq minutes à éliminer le moindre ennemi et si la difficulté était cohérente ; en l’état il est tout juste passable.
Comix Zone (Mega Drive, Sega)
Voici un jeu d’une originalité telle qu’il n’a à ma connaissance jamais été répliqué depuis : on incarne un dessinateur catapulté dans les pages de son comics par l’une de ses créations qui a pris vie par, heu, parce qu’il y avait de l’orage, écoutez c’est les années 90 ok ? L’orage donne des super-pouvoirs, c’est bien connu. Bref, on va se promener de case en case dans les pages pour affronter des ennemis afin de ressortir du comics, et c’est ce qui lui donne son côté unique, ce style graphique si particulier. Côté gameplay c’est classique mais efficace avec un bouton de frappe, un blocage et un saut, et des mini-puzzles à résoudre. Son problème principal vient de sa difficulté démente : vous n’avez qu’une seule vie pour terminer le jeu, pas de continue, et aucun réglage de difficulté ! Heureusement qu’il existe un code d’invincibilité, mais on aurait aimé un juste milieu. Aujourd’hui il n’est pas mauvais, et toujours aussi original.
Mighty Morphin Power Rangers The Movie (Mega Drive, Sims)
La version Mega Drive de Power Rangers The Movie est meilleure que la version SNES, mais quand-même très médiocre : le gameplay est correct, mais il n’y a qu’un seul ennemi qui arrive en boucle dans chaque niveau, et ils sont souvent repris d’un niveau à l’autre. Un peu plus de variété l’aurait rendu sympathique, mais là…
Chicago Syndicate (Game Gear, Sega)
Spin-off version « beat’em up » du médiocre Eternal Champions, c’est un ratage monumental : graphismes honnêtes mais très mauvais gameplay, et musique atroce.