- Première période : les simulations de combat (1980 – 1990)
- » Seconde période : Street Fighter 2, et les autres (1991 – 1993)
- Versus fighting 1991 – Street Fighter II, Fatal Fury
- Beat’em up 1991 – The King of Dragons, Captain Commando, TMNT Turtles In Time, Streets of Rage, Battletoads
- Versus fighting 1992 – Street Fighter II Turbo, Mortal Kombat, Fatal Fury 2, Art of Fighting
- Beat’em up 1992 – Astérix, Warriors of Fate, Super Double Dragon, TMNT SNES
- Versus fighting 1993 – Virtua Fighter, Samurai Shodown, Mortal Kombat 2
- Beat’em up 1993 – The Punisher, Cadillacs & Dinosaurs, Dungeons & Dragons Tower of Doom, Streets of Rage 2, Splatterhouse 3, Final Fight 2
- Troisième période : l’arrivée de la 3D, la perfection de la 2D (1994 – 1998)
- Quatrième période : l’arcade est mort, vive l’arcade (1999 – )
Début 1991, Street Fighter 2 détruit tout. Il ne reste plus de place que pour lui dans le genre, tous ses concurrents se basent dessus, et le nombre de clones (souvent de très mauvaise qualité) est assez hallucinant : tous les développeurs se sentent obligés de faire leur jeu de combat, même quand ils n’y connaissent rien. C’est en arcade qu’on en voit le plus, mais les consoles 16 bits (SNES/MD) ont de nombreux portages (que je ne vais pas couvrir), ainsi qu’un certain nombre qui ne sortent pas en arcade, même s’ils sont évidemment moins impressionnants.
Capcom lance aussi la mode des mises à jour annuelles des jeux, avec des versions légèrement remaniées, et tout le monde emboîte le pas avec des suites copier/coller et des versions « + » : c’est sûr que c’est pratique et rentable. Seul SNK réussira à sortir des jeux à la fois de qualité et variés : Fatal Fury, Art of Fighting, Samurai Shodown…
La difficulté des jeux de combat monte en flèche durant cette période, et la raison est simple : il est bien moins rentable d’avoir un joueur seul contre l’IA que deux joueurs l’un contre l’autre qui rajoutent des pièces à chaque match. La tendance sera extrême en 1992 et 1993, mais se calmera durant la période suivante.
C’est une période finalement assez courte, mais elle définit très vite les codes que l’on retrouvera pour de nombreuses années, et le genre ne bougera plus beaucoup par la suite.
Du côté des beat’em up, il faut bien admettre quelque chose : ils se ressemblent beaucoup. Ils sont à peu près tous calqués sur la formule peaufinée par Final Fight, et très peu dévieront sensiblement de la formule, en tout cas pas avec succès : je ne vais donc pas m’attarder des heures sur chacun.