WRC 8 est une simulation du championnat WRC. C’est purement du rallye WRC : il n’y a aucune autre épreuve, pas de rallye cross, ou de truc plus « fun », il faudra aller vers V-Rally 4 (du même développeur) pour ça, ou Rush Rally 3.
La conduite est plus orientée simulation que V-Rally 4, et bien moins facile d’accès : vraiment très technique, sans compter que les pistes sont généralement très étroites. On se prend facilement des dégâts selon sa conduite même sans rien taper, juste en prenant des bosses, cailloux et en conduisant brutalement :
il faut vraiment faire attention, d’autant plus qu’en fin de rallye on paye les réparations, et ça peut vite dépasser les gains. Dans l’ensemble le jeu est bon mais plutôt austère, et il faut vraiment être motivé pour s’y investir car le jeu n’essaye pas vraiment de vous motiver.
Le jeu comporte 14 environnements, tous issus du championnat officiel, pour un peu plus de 100 tracés. On courra avec 4 catégories de voitures : WRC (5 écuries, 4 voitures), WRC 2 (23 écuries, 5 voitures), Junior (13 écuries, une seule voiture), et bonus (7 voitures classiques dont plusieurs en DLC). La gestion de carrière se fait de manière assez classique sur ce type de jeu, avec un contrat d’écurie qui définit une catégorie de départ, de l’embauche de personnel, de la gestion de la R&D avec un gros arbre d’expérience, qui pousse le vice jusqu’à gérer la santé des membres de l’équipe : il faudra faire un roulement des membres entre les épreuves pour qu’ils ne soient pas épuisés. On enchaînera ensuite les courses du calendrier officiel jusqu’à la fin de la saison, qui permettra de passer à la catégorie supérieure. En revanche, la version Switch n’a aucun aspect multijoueur : pas de compétition locale ni en ligne, et même pas de leaderboards.
Techniquement, sur Switch, comparé à la catastrophe V-Rally 4, WRC8 est bien meilleur (attention : comme sur tous les jeux de course sur Switch, ne vous laissez pas avoir par les captures, largement pires qu’en jeu) : les ombres n’apparaissent plus 5m devant la voiture, ce qui rend la conduite bien moins perturbante, bien qu’il reste beaucoup de popping. Les décors sont plutôt corrects, et il y a quelques effets de lumière sympathiques ; en revanche les chargements sont vraiment très longs, et il y a de grosses chutes de framerate à certains endroits. L’interface du mode carrière est malheureusement pensée pour le PC et pas très pratique à la manette, mais on y retrouve des tas d’options inhabituelles, depuis les classiques assistances jusqu’au FOV réglable individuellement pour chaque vue.