Ride 4 est, pour résumer, un Forza de la moto : une simulation à collectionnite.
Le contenu est conséquent : 170 motos depuis les pétrolettes des années 80 jusqu’aux dernières hypersportives et 30 circuits avec leurs variantes juste dans la version de base, plus quelques circuits et plus de 80 motos en DLC, il y a de quoi faire, bien qu’on notera une incohérence : il y a quelques motos de cross mais aucun circuit de cross, alors qu’ils étaient présents dans le 3, et que Milestone fait aussi des jeux de motocross.
Le mode carrière suit la structure vue dans les jeux comme Forza ou Gran Turismo : on enchaîne les courses sans rapport les unes avec les autres, on achète des véhicules que l’on modifie pour les rendre plus puissants, et on recommence. Le tuning n’est pas très poussé, on est loin des folies de Forza dans lequel on met un V8 dans une compacte, ou même de Rims Racing : on peut ici changer quelques pièces et c’est tout, ça ne va pas bien loin.
Le gameplay « simulation » est plutôt bon mais comme toujours pas toujours facile à appréhender pour qui ne fait pas de moto ; on notera la présence de la météo dynamique et d’un cycle jour/nuit, surtout sur les courses d’endurance. En revanche, l’IA est hyper difficile, même en difficulté 20% j’ai beaucoup de mal à être dans le top 3 alors que je n’ai pas de souci sur MotoGP 20 ; en fait, les adversaires sont lents en ligne droite mais prennent très bien les virages, ce qui rend les circuits complexes encore plus difficiles qu’ils ne le sont naturellement. A force de ne pas réussir à progresser j’ai fini par jeter l’éponge, un peu désabusé ; dommage car c’est un jeu très agréable en-dehors de ça.