Hollow Knight est un célèbre metroidvania, qui a marqué les esprits : très inspiré par Dark Souls mais en 2D, il est réputé pour son univers mystérieux, sa progression non-linéaire, et sa difficulté élevée.
Le gameplay est sa première grosse force : précis et nerveux, il ne nous met jamais en défaut, et heureusement car la difficulté est très relevée, mais pas injuste : j’ai perdu un grand nombre de fois contre certains boss, mais à chaque fois je savais exactement ce que j’avais mal fait, et ce que j’aurais pu faire mieux. C’est parfaitement dosé, mais ça n’empêche pas qu’il faille refaire certains passages de nombreuses fois, et qu’il faudra beaucoup de persévérance pour arriver jusqu’à la fin, sans même parler de la « vraie fin ». Il est possible de moduler légèrement la difficulté à l’aide de « charmes » qui donnent des bonus, mais cela ne rend pas le jeu facile pour autant, loin de là.
Le level design et la navigation sont du même acabit, avec une très grande carte que l’on peut souvent beaucoup plus explorer que ce que l’on croit, beaucoup de secrets, des boss facultatifs, etc. La progression n’est quasiment jamais linéaire, c’est un vrai tour de force à ce niveau : à part au début et à quelques rares autres moments, il est possible d’accéder à plusieurs zones en même temps, ce qui nous permet d’aller en explorer une autre si l’on bloque contre un boss par exemple. Le système de cartes à acheter, de jetons à poser et de capacités qui permettent de débloquer des chemins crée un ensemble qui donne la sensation d’être un explorateur que je n’ai jamais ressenti depuis.
Dans l’ensemble j’aime énormément le jeu, mais malgré toutes ces qualités indéniables, je l’ai mis de côté car il est trop difficile pour moi : où que j’aille, je me fais bloquer par un boss trop dur que je dois réessayer des dizaines de fois, ou un passage de plateforme trop intense ; je pourrais probablement les passer à force de persévérance, mais le stress que ça me génère est trop pour moi. J’ai toujours l’espoir de m’y remettre un jour, mais je ne sais pas si j’y arriverai.