Dead Cells est un roguelike en mode action/platforme mâtiné d’exploration.
Comme d’habitude dans le genre, on commence avec des armes de base (mêlée, à distance ou spéciale), on en récupère des nouvelles sur les ennemis, et on tape sur tout ce qui bouge, en récupérant des améliorations ponctuelles de temps à autre, et des objets qui permettent de débloquer des améliorations définitives lorsque l’on meurt. Le gameplay est nerveux et précis, et utilise 3 « styles » qui peuvent, en activant certains bonus, créer une synergie. Une fois un run terminé, il est possible de recommencer avec un cran de difficulté supplémentaire, jusqu’à 5.
Le contenu est faramineux : des tonnes d’armes et de pouvoirs, de nombreuses zones et ennemis, avec encore du contenu ajouté gratuitement ou en DLC régulièrement – le DLC Castlevania est sorti en 2023, 5 ans après sa sortie, et ils prévoient encore d’en sortir d’autres ! Malheureusement, j’ai trouvé le rythme beaucoup trop lent : les améliorations demandent beaucoup de cellules, et lorsqu’on est mauvais comme moi, on passe énormément de temps à grinder pour obtenir 5 ou 10% du nécessaire pour la débloquer alors que leurs effets ne renversent pas le cours d’une partie.
J’ai donc rapidement subi un mur de difficulté, sans réussir à m’améliorer assez pour avancer, et sans obtenir non plus d’améliorations qui m’auraient aidé ; j’ai activé les assistances, ajoutées dans un patch et fournissant des curseurs très précis pour régler plein d’aspects de la difficulté du jeu jusqu’à devenir invincible, mais évidemment il était beaucoup moins intéressant comme ça. Je pense que c’est surtout le jeu qui m’a fait prendre conscience que les roguelikes ne sont pas pour moi, à moins que j’aie un sentiment de progression plus régulier comme avec Hades.