Bloodstained Ritual of the Night est un metroidvania produit par Koji Igarashi, célèbre pour ses Castlevania coulés dans le moule de Symphony of the Night : Harmony of Dissonance, Aria of Sorrow, Dawn of Sorrow, Portrait of Ruin… A tel point que ce sous-sous-genre porte son nom : des Igavanias. Konami faisant n’importe quoi avec la licence, il crée en 2015 un Kickstarter qui explose tous les records et toutes les attentes afin de faire un digne successeur spirituel.
C’est donc un jeu à la structure qui suit les classiques à la lettre, sans aucune prise de risques : si vous avez déjà joué à Symphony of the Night, vous avez déjà joué à Ritual of the Night ; vous noterez la similarité des titres, qui n’est pas un hasard. Tout est repompé, que ce soit le gameplay, le level design, le style général, ou même la démarche du perso ; ça fera sans doute plaisir aux fans de l’original qui veulent jouer à une nouvelle version, moi ça ne m’intéresse pas, d’autant que je ne suis pas un grand fan de SotN.
Second problème, je trouve le level design mauvais : la progression est fastidieuse, les ennemis sont placés de manière étrange et parfois illogique, le cheminement n’est pas clair. J’avais pas terminé la seconde partie que j’en avais déjà marre.
Troisième problème, et non des moindres, sur Switch ça rame beaucoup et c’est moche, au point d’en être quasiment injouable, alors que j’avais le cumul de 3 ans de patchs. C’est franchement une véritable honte vu le peu qui est affiché, surtout quand on voit ce que fait Metroid Dread dans le même genre.