Xeodrifter est un metroidvania super minimaliste, avec une seule arme (mais qu’on peut customiser à la volée, et ça c’est vraiment cool), 4 environnements, quelque chose comme 10 ennemis, et un seul boss qui revient avec plusieurs patterns.
Le level design est dans la moyenne, les mécaniques sont sympas même si relativement peu exploitées (le changement de plan notamment), ce qui se comprend vu la durée du jeu, qui est de 2 à 4h selon vos compétences et votre envie de découvrir tous les secrets et upgrades. La maniabilité est moyenne, le personnage a une inertie de malade, on a l’impression de contrôler un chewing-gum. On s’y fait, mais j’ai mis du temps.
Il est relativement difficile (très relativement), avec un seul point de sauvegarde dans le vaisseau, et aucun drop de vie des ennemis (il y a des secrets qui en donnent mais peu). Heureusement, il est aussi relativement facile (je sais, c’est paradoxal) parce qu’il y a un checkpoint devant la porte de chaque boss, avec un moyen de remonter sa vie à 100%. Les phases d’exploration sont donc parfois assez tendues, alors que les combats de boss peuvent se borner à du die & retry.
Le plus gros défaut à mes yeux, ce sont ces boss, ou plutôt ce boss. En gros, c’est le même boss qui a une attaque qui se rajoute à chaque fois qu’on le croise. Le problème c’est que les attaques sont totalement aléatoires, à la fois en ordre et en durée. Parfois, on va subir 10 attaques difficiles à la suite pendant 5mn chacune, et on lui retirera 2 points de vie. D’autres fois, il va faire 10 allers-retours basiques, et on pourra lui descendre la moitié de sa vie sans sourciller. Par conséquent, on peut recommencer certains combats de boss 20 fois parce qu’on n’a pas de bol et on n’a eu que des attaques difficiles.
Xeodrifter est un metroidvania minimaliste, sympathique mais pas ultime.