What Remains of Edith Finch est un walking simulator tout ce qu’il y a de plus classique : on explore une vieille maison de famille pleine de secrets, on interagit avec des objets, et on écoute l’histoire. Celle-ci, très bien écrite, raconte les mésaventures d’une famille atteinte d’une sorte de malédiction : chaque membre de cette famille, tous un peu cinglés, meurt dans des situations toutes plus glauques les unes que les autres, et on finit le jeu déprimé, car le jeu nous fait vivre les derniers instants de leur vie.
Contrairement à des walking simulators plus modernes comme Firewatch, Edith Finch est totalement linéaire, et il n’y a qu’un seul chemin possible. Il se termine en 2h, ce qui est assez court, d’autant plus qu’il n’y a aucun intérêt à le refaire, aucun secret à trouver.
Techniquement, sur Switch en portable, le jeu est un peu à la rue, avec des extérieurs assez moches. Heureusement, le jeu se déroule majoritairement en intérieur, mais préférez le faire sur un autre support. Le jeu est d’ailleurs souvent très sombre, même avec la luminosité réglée à fond, et on ne voit pas grand-chose dès qu’il y a un peu de soleil sur l’écran.
What Remains of Edith Finch est une histoire interactive très bien écrite, prenante aux tripes, mais très courte.