Ubermosh Sancticide est un twin stick shooter hardcore.
On va donc dézinguer des hordes d’ennemis qui arrivent à l’infini dans une arène sans limites et sans obstacles, avec des fusils d’assaut et une épée qui renvoie les balles : il faut juste survivre 90 secondes en éliminant des centaines d’ennemis, ce qui n’est pas une mince affaire au vu de l’intensité extrême du jeu. Je vous renvoie au test de Ubermosh Black pour avoir une description plus détaillée du gameplay car c’est exactement la même chose ici, la principale différence se situant au niveau de l’arène infinie, qui a un effet pervers : le jeu est beaucoup moins intense que son aîné, au point d’être même parfois un peu ennuyeux.
Sept classes sont à disposition avec divers bonus et malus, pour lesquelles on peut choisir plusieurs configurations de « supers ». La présence d’un tutoriel en fait sans doute l’épisode le plus complet de la série, et un des plus accessibles malgré le manque total d’explication sur ce que font les diverses options : par exemple, qu’est-ce que le mode « classic » ? Qu’est-ce que le « manastrike » ? Que fait le « melter » ? Vous devrez le comprendre par vous-même, si vous y arrivez…
Ubermosh Sancticide a les même petits problèmes de précision que Black, qui l’empêchent d’être vraiment agréable : en particulier, les tirs ennemis apparaissent loin d’eux (et près de nous), et semblent avoir des hitboxes assez larges, ce qui est souvent frustrant. Sachant que Black était le second épisode de la série, et Sancticide le sixième, on se doute que c’est volontaire, mais sur l’écran de la Switch c’est souvent assez gênant.
Moins extrême que Black mais aussi moins fun que Omega, Ubermosh Sancticide est finalement assez moyen.