Huitième et dernier épisode d’un série de twin stick shooters hardcores, Omega est encore la même chose que Black (second épisode) et Sancticide (sixième), mais, encore une fois, légèrement différent.
Comme d’habitude, il n’y a aucune explication et il faudra tester soi-même les différences entre les personnages proposés, et essayer de comprendre les subtilités entre ceux qui semblent se jouer de la même manière à première vue. Des options permettent de choisir entre deux bonus (des vies supplémentaires, un bouclier, une grande vitesse, etc), ce qui permet de se faciliter la vie, ou au contraire de se rajouter du challenge supplémentaire.
Encore une fois, on arrive dans une arène et des hordes d’ennemis nous foncent dessus de tous les côtés, et on doit simplement tenir 90 secondes. Mais cette fois-ci, l’arène est toute petite, et fermée par des limites qui forment un triangle, et le nombre d’ennemis qui nous arrive dessus est vraiment très élevé. Le jeu est ainsi beaucoup plus extrême que ses ainés : un run peut facilement monter dans les 4500 kills, tandis que mon seul run victorieux de Sancticide montait plutôt à 1200, et on monte à 100 kills dès les premières secondes. Les personnages tirent automatiquement, les ennemis arrivent en très grand nombre en permanence, les brainclaps (attaques de zone) se déclenchent très fréquemment. C’est un peu l’opposé de Sancticide en terme d’accessibilité mais aussi d’intensité ; en revanche, on perd en difficulté, et il est assez facile de terminer un run avec la plupart des personnages.
Bonne nouvelle : on peut enfin réduire l’intensité du screenshake, mais pas le supprimer : dommage. C’est quand-même beaucoup plus supportable que les précédents, qui donnaient parfois assez vite mal au crâne. Graphiquement ça n’a pas changé, c’est toujours aussi moche, mais la musique est toujours aussi bonne, et l’ambiance toujours aussi malsaine.
Ubermosh Omega est un twin stick shooter hardcore plutôt sympathique, très intense tout en étant très accessible.