Space Moth est un shmup de type bullet hell à défilement vertical comme il y en a tant, mais avec une ambiance unique et psychédélique, avec des couleurs criardes et un thème « insecte » assez original (bien que déjà vu dans Mushihimesama).
Derrière ses graphismes fluo, le jeu n’oublie pas de soigner son gameplay, avec un système de « risque/récompense » : les tirs larges « drainent l’âme » des ennemis tout en les rendant plus agressifs, et chargent un « cercle de crâne », qui une fois activé, va transformer les tirs ennemis en crânes dorés qui donnent des points, alors que le tir chargé élimine les ennemis bien plus rapidement, mais sans charger ce cercle. On va ainsi constamment danser sur cette corde raide, à prendre des risques en permanence pour pouvoir scorer : c’est très intéressant, et donne une grande marge de progression, sans parler des collectibles à récupérer et des succès intégrés au jeu.
Tout comme Star Hunter, précédent titre du développeur, le jeu est assez hardcore et pas très accessible : il n’y a que 3 continues au maximum, pas d’auto-bomb (qui ont un énorme délai avant de se déclencher), et même pas de choix de difficulté ! Même le mode entraînement est encore plus rêche que Star Hunter, avec 4 vies au maximum, et pas de continues.
Space Moth est un excellent shmup, avec un gameplay très intéressant et un look unique, mais sa difficulté très relevée le réserve aux habitués du genre.