Odallus est un jeu de plateforme/action très rétro.
La structure générale est très inspirée de Castlevania 3 : les niveaux, assez longs et complexes, sont répartis sur une carte avec des embranchements, mais sur laquelle on peut revenir en arrière : c’est donc une sorte de metroidvania compartimenté. Odallus reprend d’ailleurs des éléments de Metroid, avec des objets qui débloquent des passages, y compris dans les niveaux précédents.
Toujours dans le trip rétro, les contrôles d’Odallus sont extrêmement rigides, avec des coups qui mettent environ 10 ans à sortir, et un saut qui donne l’impression que le personnage est fait en bois. C’est tout de même relativement précis, mais on ne s’y fait jamais vraiment, et c’est un aspect qui rend le jeu relativement difficile : on a souvent l’impression de se battre contre cette maniabilité un peu pénible, plus que contre les ennemis.
Les ennemis, d’ailleurs, sont assez variés, mais souvent ennuyeux. Les boss ne sont pas non plus très intéressants, et certains sont particulièrement pénibles à cause de cette maniabilité d’un autre âge, alors qu’ils sont eux-même très mobiles et agiles.
Couplé à un système de vies limitées qui nous vient tout droit des années 80, on aura tôt fait de laisser Odallus aux nostalgiques de ces années, et de passer à un jeu plus moderne.
Côté graphismes, Odallus oscille entre le sympa-sans-plus et le un-peu-moche, et la partie sonore est aussi assez moyenne, avec notamment un bruitage de frappe particulièrement agaçant… dommage, pour un son qu’on entend en permanence.
Odallus est apparemment sorti dans un très mauvais état, avec de nombreux bugs, mais j’y ai joué après un gros patch, et je n’ai rien relevé de notable. Le jeu est en revanche injouable au stick, les zones étant mal réglées : si on penche un touuuut petit peu le stick vers le bas, le perso s’accroupit.
Odallus The Dark Callest un jeu très old-school, à réserver aux nostalgiques des jeux trop durs, mais qui leur fera sans doute très plaisir.