JackQuest est un platformer néorétro assez simple. On avance, on tape quelques monstres, on cherche un interrupteur qui active un truc, on avance un peu plus loin, et on recommence. Il y a une légère tendance metroidvania, avec pas mal de recherche à effectuer.
Sous ses apparences basiques, avec un seul environnement, et des graphismes un peu simples, et un concept répétitif, se cache un jeu d’un level design atroce avec des contrôles pensés par des sadiques.
Le level design, d’abord, est bien moisi : rempli de pièges impossibles à prévoir qui nous tombent dessus par surprise, de pics cachés juste à la réception des sauts, de « sauts de l’ange » foireux, d’ennemis qui nous sautent dessus brusquement à la seconde où on les voit, et de plateformes toutes parfaitement identiques les unes aux autres, qui fait qu’on est rapidement perdu.
Et puis les contrôles. Une purge. Outre les sauts qui ne « sortent » pas toujours, le personnage a une inertie énorme, mais qui n’est pas constante en fonction des situations (au sol, en l’air, contre un mur, etc). Le personnage se déplace très vite, mais avec l’inertie énorme (et inconstante), et les pièges qui s’affichent au dernier moment (cf ci-dessus), on n’a absolument pas les moyens de les éviter, et on passe son temps à mourir pour apprendre par coeur la suite de pièges entre deux checkpoints.
Rajoutons à cela : la vie qui ne se recharge pas à chaque mort alors que les ennemis respawnent ; des chargements beaucoup trop longs vu ce qu’il y a à afficher ; et de fréquents problèmes de collision, toujours sympathiques ; et des boss inintéressants… on a là une recette parfaite pour un mauvais jeu.
JackQuest est un platformer générique et mal réalisé, un bon shovelware des familles.