Elevator Action Returns est un jeu de plateforme/action sorti sur arcade en 1995 ; c’est la suite du hit de 1983, dans lequel on explorait un immeuble en ouvrant des portes pour chercher des documents secrets. C’est ici le portage Saturn de 1997, qui est très fidèle à l’original.
Cette version « S-Tribute » inclut le premier épisode (normalement déblocable sur Saturn), qui est ce qu’il est, mais j’aime bien. Comme dans tous les portages par City Connection, il y a en revanche peu d’options : on peut choisir un stage pour démarrer, régler la difficulté et diverses options, mais c’est tout. Etant originellement un jeu sur console à disque, il y a également des chargements entre les niveaux qu’il n’y a pas en arcade ; ce n’est pas très long, quelques secondes, mais c’est le genre de détail qui aurait pu être éliminé en émulation. Je n’ai pas ressenti d’input lag particulier, mais je n’y suis pas très sensible, et c’est moins critique que sur un shmup.
Le gameplay de Elevator Action Returns est assez simple : on marche, on tire sur les ennemis qui déboulent d’un peu partout, on ouvre des portes bleues pour obtenir des armes ou des bonus de score, des portes rouges pour récupérer des documents secrets et pouvoir progresser, et on prend des ascenseurs pour se déplacer d’un étage à l’autre. J’aime beaucoup le gameplay, bien modernisé tout en restant très accessible et un peu old school ; les animations sont bonnes, même si les déplacements sont raides et plutôt lents, et les environnements variés. On peut détruire les caisses et tonneaux, les caméras, les lampes, les panneaux électriques, et il faut jouer stratégiquement pour ne pas se faire prendre en tenaille par les ennemis, qui sont relativement variés même s’il y a beaucoup de palette swap.
En terme de difficulté, le mode facile est vraiment très abordable, en tout cas au début ; au milieu ça se corse, mais ça ne semble jamais impossible. La fin c’est une autre paire de manches, mais il y a évidemment des continues infinis.
Elevator Action Returns est un jeu très sympathique, suffisamment moderne et dynamique, et le portage est correct bien qu’assez minimaliste.