Donut County est un jeu de « puzzle », qu’on pourrait décrire comme un Katamari inversé : on contrôle un trou, et on doit avaler un maximum de choses pour le faire grossir et avaler plus de choses.
Le concept du contrôle du trou est justifiée par une narration qui verse dans l’humour absurde : c’est un raton-laveur qui pilote ce trou depuis son smartphone dans un village peuplé d’animaux et d’objets sentients. L’humour est léger mais omniprésent, et les niveaux sont en fait des flashbacks narratifs. L’histoire est amusante mais sans plus, pas prise de tête.
Les graphismes sont en « low poly » doux et pastel, plutôt agréables et collants bien avec l’ambiance générale. La musique est également assez douce et sympathique.
Le défaut majeur du jeu est son manque de challenge. Je ne suis pourtant pas du genre à rechercher des jeux difficiles, mais ici il y a très exactement zéro difficulté. Il suffit d’avaler des petits objets, comme des touffes d’herbe ou des cailloux, et de plus en plus grand jusqu’à pouvoir avaler des bâtiments entiers.
Il n’y a aucune pression (sauf au dernier niveau), aucun temps limite, ni même aucune forme de collection ou de secrets, et donc absolument aucune rejouabilité.
Donut County est un jeu un peu trop zen, court (1 ou 2h pour le terminer), sympathique, mais difficile de le recommander à plus de 5€.