Aqua Kitty est un clone du classique de l’arcade Defender, mais avec des chats.
Vous devrez ainsi abattre des vagues de robots pilotés par des souris, qui veulent enlever les chats qui travaillent sur les puits de forage de lait sous-marins.
Oui, le ton est plutôt léger, avec des pointes d’humour, et des références un peu partout. Ce n’est pas très intellectuel, mais c’est sympathique.
Dans les 25 niveaux, vous devrez conserver en permanence un oeil sur la mini-map pour surveiller les ennemis qui peuvent apparaître n’importe où hors écran, et empêcher les captures de chats. En effet, si tous vos travailleurs sont capturés, c’est le game over.
Quatre modes de jeu sont disponibles : un mode classique, avec des améliorations débloquées automatiquement, et des bonus temporaires ; un mode arcade, avec des améliorations à la Gradius, qui vous fait repartir au tout début à la moindre mort (bon courage) ; un mode « dreadnought », composé de 13 niveaux supplémentaires en mode « Uridium », contre un énorme vaisseau statique défendu par des tourelles ; et enfin, un mode « infini » avec des vagues d’ennemis qui arrivent tant que vous survivez.
Niveau gameplay, c’est du très classique, voire un peu basique, mais compétent. Votre sous-marin, qui se déplace assez lentement, a un tir de base qui ne va pas très loin. Des capsules se promènent dans le niveau, et un tir dessus permettra de débloquer des améliorations temporaires : tir arrière/vertical/diagonal, ailiers, bombe, santé, etc.
Ce qui pourrait proposer une expérience classique mais bien réalisée, souffre en réalité de ce qui me semble être un problème d’équilibrage.
En effet, le vaisseau est beaucoup trop lent. Les ennemis, les capsules de bonus et les tirs ennemis sont beaucoup plus rapides, et il est très fréquent de ne pas pouvoir esquiver un tir qu’on a bien vu arriver mais qu’on n’aura pas le temps d’éviter, sans compter que l’IA a une très forte tendance à se retourner d’un seul coup, sans prévenir, et de tirer dans la milliseconde qui suit. Les capsules d’améliorations vont aussi 10 fois plus vite que le vaisseau, et il arrive souvent qu’on ne réussisse pas à les détruire et qu’elles nous échappent.
Les améliorations (en mode classique) durent peu de temps, le tir secondaire (très efficace) se décharge trop vite, bref, tout est prévu pour être frustrant. Certaines aimeront le genre, personnellement je trouve juste ça pénible.
Aqua Kitty souffre par ailleurs d’un léger problème de visibilité (Switch mode portable) lorsque l’écran est chargé, et l’on meurt régulièrement à cause d’un tir ou d’un ennemi que l’on avait pas vu, dans un écran qui peut être très chargé.
Tout cela fait d’Aqua Kitty un jeu assez difficile en difficulté normale, et ce dès le 2e boss. Heureusement, un mode facile est accessible à n’importe quel moment, qui se contente de vous faire apparaître avec 2 coeurs de vie supplémentaires, mais qui vous faciliteront quand-même grandement la tâche.
Pour être honnête, si on se contente de survivre sans chercher à défendre la totalité des sites de forage, ce n’est pas si dur, excepté dans le dernier monde.
Ces (légers) défauts n’empêcheraient pas Aqua Kitty d’être un jeu très sympathique, s’il n’était pas si répétitif. Les environnements sont toujours identiques, il n’y a aucun relief, les paysages sont inexistants, et seuls les ennemis changent d’un niveau à l’autre. On a donc l’impression de faire le même niveau, assez vide, en boucle, 25 fois, avec un boss de temps en temps. Le jeu aurait mérité quelques niveaux de moins.
Le mode « dreadnought » ne subit pas ce problème, avec des niveaux variés et intéressants, qui nécessitent d’appliquer une stratégie.
Aqua Kitty est le mélange d’un jeu pas assez original, dynamique ou prenant pour tenir en haleine, et de niveaux tous identiques les uns aux autres : un jeu correct, mais sans plus.