The Last Blade 2 est sorti en 1998, la même année que The King of Fighters 98, Guilty Gear, Soul Calibur, et l’année après Tekken 3 : la transition vers les jeux de combat en 3D est plus qu’amorcée, et les jeux 2D sont en perte de vitesse.
Tout comme la plupart des jeux SNK de cette période (KoF 98, Garou, etc), The Last Blade 2 est absolument magnifique : les personnages sont détaillés et parfaitement animés, les arrière-plans sont riches et animés, il y a également une animation d’introduction impressionnante, d’encore meilleure qualité que du FMV sur Playstation, bref, techniquement, c’est très propre.
Niveau gameplay, encore une fois comme la plupart des jeux SNK de cette période, il est simplement excellent : dynamique, fluide, complet, à la fois très accessible et très technique avec ce système de parade, et le choix entre les deux variantes puissance/vitesse. D’apparence similaire à Samurai Shodown, il n’a en fait pas grand-chose à voir : beaucoup plus rapide et nerveux, il est aussi plus classique avec un gameplay à combo. Le seul réel défaut, c’est qu’au moins visuellement, les 16 personnages se ressemblent beaucoup trop ; leur gameplay est certes différent, mais un novice comme moi aura du mal à identifier les archétypes (rapide, lent, etc.) d’un seul coup d’œil.
La difficulté est très bien équilibrée, avec une IA qui ne se laisse pas trop faire au premier niveau sans non plus être imprenable, et complètement cheesable avec certaines techniques basiques ; on peut même recommencer les combats perdus en diminuant la vie de l’adversaire au début du match. En revanche, le boss final est très mal équilibré : ses coups ne peuvent pas être bloqués, et il faut obligatoirement utiliser la parade, très difficile à exécuter pour un débutant comme moi.
The Last Blade 2 est excellent, beau, fun et dynamique, mais aussi un poil répétitif avec ces personnages qui se ressemblent trop, et ce boss final extrêmement difficile. Finalement, je lui préfère Samurai Shodown 4.