The King of Fighters 98 est sorti en 1998, la même année que The Last Blade 2, Guilty Gear, Soul Calibur, et l’année après Tekken 3 : la transition vers les jeux de combat en 3D est plus qu’amorcée, et les jeux 2D sont en perte de vitesse.
Contrairement au reste de la série, cet épisode n’a pas vraiment d’histoire et se contente de faire s’affronter un maximum de têtes connues : 38 personnages sont disponibles, et la plupart ont des variantes avec d’autres movesets ! Malgré cette débauche de contenu, le jeu est superbe : bien animé, bien détaillé, avec de beaux arrière-plans, et plein de détails comme les combattants en réserve qui tombent à la renverse quand Daimon fait trembler le sol : techniquement, c’est parfaitement maîtrisé, et SNK est au sommet de son art.
Le gameplay n’est pas en reste, comme souvent dans la série : riche, dynamique, fluide, complexe mais aussi avec une prise en main immédiate, des spéciaux pas trop compliqués et qui sortent assez facilement. L’IA est très accessible en mode facile, c’est donc parfait pour les débutants éternels comme moi.
The King of Fighters 98 est une sorte d’aboutissement du système de tag team classique « un par un ». Personnellement je préfère les strikers de KoF 99 qui a aussi moins de personnages (ce qui est plus facile à gérer), mais je ne suis pas étonné que ce soit un des jeux de baston préférés des amateurs du genre : c’est généreux, complet, dynamique, moderne, bref, c’est top.